Du 17 mai au 28 septembre 2025
Les Musées de Marseille proposent une enquête approfondie sur les pratiques du tatouage en Méditerranée, de l’Antiquité à nos jours.
Peintures, sculptures, photographies, vidéo, mode et objets du quotidien ponctueront le parcours proposé aux visiteurs, associant les apports scientifiques de l’histoire, de l’histoire de l’art, de l’archéologie, de l’ethnologie, et de l’anthropologue, jusqu’à convoquer également les déclinaisons marseillaises du tatouage aujourd’hui et sa place dans les imaginaires pop.
Imaginée spécifiquement pour cette exposition, vous y découvrirez une œuvre monumentale inédite par l’artiste algérien Denis Martinez.
Cette exposition est proposée en partenariat avec Le Museo delle culture (Mudec) de Milan, elle bénéficiera de nombreux prêts par des institutions nationales et internationales, en dialogue avec les fonds patrimoniaux conservés par le réseau des Musées de Marseille (musée du Louvre, musée d’Orsay, musée égyptien de Turin, …).
Prolongeant une recherche initiée en 2023 dans le cadre de l’exposition « Baya. Une héroïne algérienne de l’art moderne », l’exposition accorde également une place centrale aux artistes du pourtour méditerranéen qui ont puisé dans les motifs du tatouage un répertoire formel venu nourrir les avant-gardes ainsi que les courants féministes et décoloniaux d’Algérie, du Maroc, de Tunisie, d’Égypte ou d’Iran.
Des œuvres inédites de personnalités telles Choukri Mesli, Samta Benyahia, Farid Belkahia, Lalla Essaydi ou El Meya seront présentées au public, aux côtés notamment de deux dessins de l’artiste Ahmed Cherkaoui réalisés en 1967 et
acquis par la Ville de Marseille en 2024.
Le parcours présentera enfin une œuvre inédite de l’artiste algérien Denis Martinez, conçue spécialement à l’occasion de cette exposition sur les cimaises du Centre de la Vieille Charité. L’un des fondateurs du groupe d’avant-garde Aouchem (littéralement « Tatouages ») au mitan
des années 1960 vit aujourd’hui entre Blida et Marseille.