En regard de l'exposition Visages : Picasso, Magritte, Warhol... qui se tient au Centre de la Vieille Charité, le Musée d'Archéologie Méditerranéenne (MAM) se propose d'accompagner le visiteur au début de l'histoire de l'art.
Le « canon grec », en vigueur à l'époque classique ( Ve/IVe siècle av. J.-C.) est fixé par le Doryphore de Polyclète vers 440 av. J.-C. Il va guider les artistes pratiquement jusqu'à nos jours dans la recherche de la représentation figurée.
Qu'en est-il des représentations antérieures? Comment interpréter les fameuses têtes en marbre, d'Amorgos, datant du 4e millénaire et les idoles cycladiques de Spédos, répondants à un canon quasi mathématique ? Ces œuvres émouvantes par leur simplicité ont inspiré des artistes tels que Picasso ou Brancusi, pourquoi ? L'idée de « canon » de la beauté est elle une idée erronée ? Dépassée? Réaliste ?