« Elle peint parce qu'elle ne trouve pas le mot qui dirait et qu'elle ne veut pas d'image qui dirait l'approche du mot. Elle a peint pour fuir la métaphore, pour taire toute métaphore. Pour la balade, c'est tout, dans la brutalité de la chose peinte. Là. Pour rien. Pour ne pas rugir d'impuissance à la parole qui s'ouvrirait, qui ouvrirait sous la peau l'amble avec le cœur des gens, avec demain. Pour aller tout de même. En deçà. Avant cheminement. Loin de l'espace entre les mots qui cheminent vers rien et cheminent encore. Pour la confusion où retrouver quoi ? »
Caroline Sagot Duvauroux